Le MORVAN

Entre Vézelay et Saint-Léger-sous-Beuvray
Vézelay – Chastellux-sur-Cure – Dun-les-Places – Lac des Settons – Athez –
Saint-Léger-sous-Beuvray


Vézelay la colline inspirée…
Enfin nous voilà arrivé à Vézelay. Vézelay « la colline inspirée, la colline éternelle », qui va initier notre nouveau chemin, « le chemin de lumière », comme certains l’appellent. En effet, Vézelay, n’a-t-elle pas été la première implantation franciscaine en France.

Vézelay ! Sommet de l’art roman…
Une balade dans la seule rue de Vézelay, la rue Saint Pierre, nous permet de remonter le temps, un retour de près de 1000ans et nous voilà en plein Moyen-Age. C’est là, sur l’une des dernières collines du Morvan, dominant la vallée de la Cure, que s’est édifiée dès le 9e siècle l’abbaye de Vézelay puis la ville médiévale importante et florissante. Alors, de l’Europe entière, commence un ample mouvement de convergence vers la sainte colline, qui fait de Vézelay, pendant près de trois siècles, l’un des quatre principaux pèlerinages de la Chrétienté, avec Jérusalem, Rome et Saint-Jacques-de-Compostelle. Ruelles pittoresques, façades du Moyen Âge, vues imprenables sur les environs, basilique somptueuse de la Madeleine. C’est au sommet de cette colline éternelle, dominant toute la région, que la basilique fut construite au cours du 12e siècle, l’une des plus belles églises romanes de France, sauvée de la ruine au milieu du 19e siècle par Viollet-le-Duc.

Vézelay, un endroit mythique…
Son histoire est également marquée par le grand évènement de 1146, quand Saint Bernard prêcha la seconde croisade sur les pentes de sa colline. Et c’est dans cet endroit mythique baigné de sainteté qu’en 1217, des compagnons de François d’Assise fondent auprès du lieu de la prédication de Saint Bernard, au flanc de la colline de Vézelay, le premier couvent franciscain de France: la Cordelle.

Vézelay un lieu idéal…
Voilà un lieu idéal pour le recueillement, la réflexion, la pensée. Un lieu où l’empreinte de l’homme à travers les siècles est d’une telle beauté, d’une telle puissance, d’une telle pureté, d’un tel dépouillement, que croyant ou non vous vous sentez transportés, happés, conduits vers le cosmos, vers l’infinitude de l’univers, vers la perpétuité de la vie dans le temps… Ce lieu en a inspiré plus d’un et je voudrais rapporter ici les paroles de Mstislav Rostropovich, lorsqu’il y enregistra les six Suites pour violoncelle de J.S. Bach dans le magnifique narthex de la basilique.

M. Rostropovich: J. S.Bach Suite n°1, BMW 1007 en sol M


« Avec cet accord final s’achève ma grande tâche dans cette église de la charmante ville de Vézelay. La nuit est tombée – il fait froid. C’est une sensation très particulière que d’être seul, la nuit, dans cette église aussi vaste, construite il y a 900 ans. Il fait très froid ici, mais il y règne la chaleur de l’esprit humain, de ceux qui ont voués toute leur force à la construction de cette église consacrée à Marie-Madeleine. J’aimerais vous dire pourquoi j’ai choisi Vézelay pourquoi j’ai choisi cette abbaye pour franchir le pas audacieux de l’enregistrement des Suites. Quand je suis entré pour la première fois dans cette église et que j’ai vu le rythme de l’architecture interne sans rien de superflu, sans l’or du style baroque, sans ornements inutiles, j’ai été saisi par la rigueur des lignes et surtout par le rythme de cette construction en arcs. Cela m’a rappelé le rythme de la musique de Bach. Il m’a semblé alors que j’avais trouvé le lieu idéal. »

Et nous voilà partis…

Et nous voilà partis nous les petits Raboliots, les Fouleurs de Sentes sur ce chemin mythique, très peu emprunté encore, ce Chemin de 1500kms, où une fois de plus nous devrons trouver la force en nous et ne compter que sur nous pour atteindre notre but. Et nous voilà partis, après la bénédiction des frères franciscains de la Cordelle. Nous voilà partis par le petit chemin qui quitte Vézelay par le Sud marqué par le premier T (Tau), le signe qui nous guidera tout au long de notre périple. Nous voilà partis, Dominique avec sa foi sacrée et son respect du divin, Babeth avec sa foi en l’autre et son admiration pour la nature et moi avec ma foi laïque et mon athéisme viscéral. Nous voilà partis avec notre soif insatiable, dévorante, d’horizons nouveaux, de gens nouveaux, de relations nouvelles. Nous voilà partis avec cette envie intarissable et magique de vouloir réaliser ce nouveau projet une fois de plus… ensemble.

Le règne de l’humus…

Ce qui nous a le plus impressionné dans le Morvan, ce sont les forêts. Des forêts immenses, avec le plus souvent des conifères immenses, avec des sous-bois nappés de verts profonds… immenses. Une verdure touffue, dense, épaisse, compacte, luxuriante. Une luxuriance étouffante, sombre, qui interdit toute lumière, ici le ciel n’existe plus. Une fois pénétré ce tunnel de décomposition, tu ne peux plus faire demi-tour, l’odeur elle aussi te capte et t’envoute, une odeur de pourriture organique, de moisissure végétale, de fermentation animale. Une forêt si mystérieuse, si ténébreuse, si habité par les gnomes, les esprits et les farfadets qu’elle en impressionne plus d’un, plus d’une, contraint de faire demi-tour par angoisse. Une forêt si belle, si majestueuse, si royale, si sauvage, si inhumaine, si secrète qu’elle restera nichée au plus profond de notre mémoire. Ici c’est le règne de la mousse, des lichens et de l’humus… Mais humus n’est-il pas le mot latin qui veut dire Humilité… Dans la terre noirâtre et fertile issue de la décomposition, Francesco voit les raisons de l’humilité. Il en vient et il y va: l’humus est partout et colore chacun de ses actes.

Le pluriel ne vaut rien à l’homme…

Peu de pèlerins encore sur le Chemin du Poverello, la voie d’Assise ne fait pas encore recette. Pas suffisamment connue, elle ne fait pas encore partie des chemins encensés par la critique et le bouche à oreille, elle n’a pas encore acquis ses lettres de noblesse d’autoroute du pèlerinage. Parmi le nom des élus on ne voit pas encore le sien… et c’est très bien comme ça, en tout cas pour les Raboliots. Car « Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on est plus de quatre on est une bande de cons » Georges B.. Nous rencontrons donc peu de gens, mais ceux que nous côtoyons compte double…

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passages difficiles…

Des pèlerins…
Vincent, le prof, très croyant et très intéressant, nous fait un cours de théologie pour nous endormir, lui, va vers Compostelle. Et puis Bernadette, la pèlerine infirmière qui va comme nous vers Assise mais d’un trait, si elle le peut.

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Oh… Que d’eau! Que d’eau!

Nos hébergeurs catholiques…
Durant ce premier tronçon morvandiau, les rencontres sont plutôt celles de nos hébergeurs catholiques. Il y aura le pieux Michel, l’homme du chemin d’Assise, qui nous bichonne et nous concocte un repas local. Il nous divulgue un secret de famille, la recette du gâteau de sa tante Thérèse: 200gr de sucre, 3 œufs (faire blanchir), 2 cuillères de farine, un peu de levure, de la poudre d’amande, des pommes râpées et du Calva (juste ce qu’il faut) puis, cuisson 45′. Il y aura Paul et Hanneke, Olivier sa femme et leurs trois enfants, il y aura la patronne voutée du restaurant au Lac des Settons, il y aura cet autre Michel, le militaire, toutes et tous aussi accueillants et hospitaliers. Mais dans le nombre comme toujours une exception et durant ces 5 jours ce sera Jacqueline qui nous offrira l’accueil le plus sympathique, le plus chaleureux. Une vieille dame, une mamie comme on se l’imagine quand on n’en a jamais eu. Discrète, douce, passionnante, cultivée… adorable. Avec elle nous avons échangé sur la lecture, sur sa vie au Maroc, sur la musique, sur sa jeunesse, sur ses croyances, sur la culture sous toutes ses formes… Elle nous a ouvert sa porte et son cœur par la même occasion.

Moments anecdotiques…

Francesco ! Acte I, scène 1


La beauté vient de l’amour comme le jour vient du soleil…
Par une nuit où j’ai du mal à dormir : une journée de marche trop dure, la fatigue des muscles qui tirent, le froid de la nuit dans cette chambre peu chauffée, ou peut-être le ronflement de mes collègues de chambrée. Est-ce à Dun-les-Places, ou au lac des Settons, ou encore à Athez, je ne sais plus. Mais j’ai une vision lumineuse, une illusion ardente, une apparition qui vient éclairer le noir de la nuit. C’est Francesco, le Poverello, le Petit Pauvre accompagné de Dame Pauvreté qui me parle et qui me raconte son histoire… Quelques facettes de sa vie si incroyable, si étrange, si paradoxale. L’homme a le sens du spectacle et de la rhétorique, il est vêtu de son éternelle robe de bure et s’adosse à un chêne feuillu où l’on entend chanter un chœur d’oiseaux. Ses mots je les reconnais, ce sont des mots que j’ai déjà lu chez Christian Bobin (Le Très-Bas), chez Jacques Copeau (Le Petit Pauvre), chez Michel Sauquet (Le Drapier d’Assise) ou chez Olivier Lemire (Chemin d’Assise, l’aventure intérieure).

mes Soeurs les Fleurs…

Il donne ces mots comme un acteur, parfois avec tendresse, souvent d’une manière appuyée, mais toujours vif et ardent.
Francesco : La beauté des mères dépasse infiniment la gloire de la nature… La beauté vient de l’amour comme le jour vient du soleil, comme le soleil vient de Dieu, comme Dieu vient d’une femme épuisée par ses couches.
Il fait une pause regarde attendri Dame Pauvreté et continue plus incisif.
Francesco : Une mère ne représente rien en face de son enfant. Elle n’est pas en face de lui mais autour, dedans, dehors, partout.

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mes Frères les Animaux…

Puis il marque un temps, un long moment où il prend les mains de Dame Pauvreté, ferme les yeux, semble se concentrer puis enchaine pour lui-même.
Francesco : Pierre de Bernardone, c’est le nom de mon père. Un marchand d’étoffes et de draps. Son père était déjà dans les affaires. Le fils hérite de la fortune du père et de son goût pour les parures. Dame Pica, c’est le nom de ma mère. Elle n’est pas d’Assise. Elle est de bien plus loin. Elle vit en Provence. Mon père s’y rend pour son travail et s’en retourne avec, à ses bras, tout l’or du monde : l’amour de cette belle dame, sa plus belle affaire sans aucun doute, l’étoffe la plus fine qu’il ait jamais tenue entre ses doigts…

(à suivre…)


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entre Vézelay et Saint-Léger-sous-Beuvray…



Nos différentes étapes enregistrées avec RunKeeper…

Le prochain article : la BOURGOGNE…

à bientôt

25 réflexions au sujet de « Le MORVAN »

  1. Nous pénétrons dans le monde mystérieux des mousses et des lichens. Un monde magique où les rayons du soleil traversent la végétation en des faisceaux lumineux. Le sanctuaire de petits êtres qui vivent cachés dans le foisonnement de la végétation, nous imaginons qu’ils nous observent. Que c’est bon de vivre de telles émotions !

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    • Tu l’as dit Caroline… Voilà pour toi « Le Cantique des Créatures » que Francesco écrivit vers 1220… Avec une réécriture spécialement pour toi…

      « Loué sois tu, Caroline, avec toutes tes créatures,
      Spécialement messire frère Soleil,
      Par qui tu nous donnes le jour, la lumière :
      Il est beau, rayonnant d’une grande splendeur,
      Et de toi, il nous offre le symbole.

      Loué sois tu, Caroline, pour sœur Lune et les étoiles :
      Dans le ciel tu les as formées,
      Claires, précieuses et belles.

      Loué sois tu, Caroline, pour frère Vent,
      Et pour l’air et pour les nuages,
      Pour l’azur calme et tous les temps :
      Grâce à eux tu maintiens en vie toutes les créatures.

      Loué sois tu, Caroline, pour sœur Eau qui est très utile
      Et très humble précieuse et chaste.

      Loué sois tu, Caroline, pour frère Feu
      Par qui tu éclaires la nuit :
      Il est beau et joyeux,
      Indomptable et fort.

      Loué sois tu, Caroline, pour sœur notre mère la Terre,
      Qui nous porte et nous nourrit,
      Qui produit la diversité des fruits,
      Avec les fleurs diaprées et les herbes.

      Loué sois tu, Caroline,
      Pour notre sœur la Mort corporelle,
      À qui nul homme vivant ne peut échapper. »

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  2. Sans le soleil qui essayait de passer entre les branches et surtout sans Domi et Gilles traverser le Morvan m’aurait angoissé
    On était hors du temps et du lieu
    Cette mousse, ce vert , l’eau qui est partout, un drôle de silence, des sensations agréables . C’était magique !

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    • Quel beau moment de poésie ma Bab, j’en reste coi, abasourdi, muet, pantois, quiet, sidéré, silencieux, stupéfait, et tellement content à la fois… Car je pense que moi,Gil sans les Sisters, je n’aurais jamais fait cette fabuleuse marche au pays des Lutins et Farfadets…
      La petite Lutine Bab, fière et vaillante qui mène la marche…

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  3. La 1ère fois que j’ai vu Vézelay, c’était en automne, une mer rousse et or, sous un ciel de pluie. Je suis restée saisie de beauté. En vous suivant, les amis, je respire ce parfum chypré, mousse, eau et champignon, bois trempé et feuille mouillée. Je revois le Christ dansant du tympan, les jeux de lumière dans la basilique, oui le rythme de Bach, rien de moins. Il ne me manquerait plus d’être à mon tour visitée cette nuit par ce beau jeune homme poverello! Abbraccio

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    • Très Chère Bianchina,
      que j’aime tes mots, c’est beau comme du Ronsard, du Du Bellay, du Verlaine…
      Allez un petit poème pour toi… pour la Route, et elle est encore si rude et si longue… Mais si belle !

      « Sur la route de Vézelay

      Sur la route de Vézelay,
      Un vieux platane m’a parlé ;
      Non point de Saint Bernard,
      Car il naquit trop tard
      Pour voir les chevaliers
      Partant pour la croisade,
      Droits sur leurs palefrois tout roides…

      C’est plutôt des nouveaux Croisés
      Que le platane m’a parlé,
      De mes frères de résistance
      Qui marchent lentement et pensent
      À l’ombre de la Madeleine
      Ou au soleil des utopies,
      Sans ressentiment et sans haine,
      Fantômes fidèles et pies.

      Qui sont ces frères, direz-vous ?
      Ce sont des musiciens,
      Des poètes, des fous,
      Des peintres, des épicuriens,
      Des philosophes, des savants,
      Des gens comme Romain Rolland,
      Max Pol Fouchet, Rostropovitch,
      Un petit homme à la barbiche,
      Serge Gainsbourg et Jules Roy,
      Fernand, Jean-Louis, de Fontenoy,
      Et Delagneau, et puis Clavel,
      Un Franciscain de Sermizelles,
      Un Jean Charleux Rétif d’Auxerre,
      Un Saint-Martin de Villemer,
      Un vigneron de Vincelottes
      Avec son bon ami Hosotte
      Et Marc Meneau
      À ses fourneaux…

      Sur la route de Vézelay,
      Un vieux platane m’a parlé
      De ces prières essentielles
      Qui naissent là, sur la colline
      Et qui confient à l’Éternel
      La vaine petite musique,
      La valse folle et pathétique,
      Le pauvre accord de mandoline
      Des hommes en quête du Ciel. »

      Jean DESMEUZES

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  4. Bonjour Gilles, Bonjour vous tous.

    Merci pour ces merveilleux reportages ; Régine et moi Dominique nous passons de bon moments avec vous. Nous vous suivons a la trace ;nous voyageons avec vous. Merci pour vos intensions pour nous ;que la route est belle.
    Nous vous suivons Bonne route et a bientôt.
    Que dieu vous bénisse et vous protège tout au long de votre voyage.

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    • Chers Dominique et Régine,
      Un partage qui n’est que le juste retour de votre si agréable, chaleureux et convivial accueil que vous nous avez servis sur des plateaux couleur d’humanisme et d’amour… Merci encore…
      Le prochain article traitera de votre si charmante région, la Bourgogne et bien sur de Saint-Pierre-de-Varennes… à suivre donc…

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  5. Quelle belle mise en route pour ce pèlerinage que cette suite de Bach interprétée par Rostropovitch !
    La campagne, la forêt, les mousses, les animaux, les fleurs et l’eau bien sûr … tout pour s’évader et rêver à Francesco, aux farfadets, aux lutins ….

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    • Chère Danièle,
      Et tu auras les 6, si tu es gentille, en sol M, en mi bémol M, en do m, en ré m, en do M et en ré M… Du nan-nan ces suites enregistrées à Vézelay…
      Et comme je sais déjà que tu es très très gentille et que tu aimes beaucoup le chant-choral… Voilà spécialement pour toi : quelques superbes chants de l’Ensemble Aedes, direction Mathieu Romano enregistrés en août 2015 dans la basilique de Vézelay. Ecoute moi ça !!!
      https://www.youtube.com/watch?v=UcWJgzvStkg

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  6. Ce chemin de lumière a rendu ton écriture lumineuse Gilles ! Et que d’Amour encore dans tes phrases. Alors là je crois que Francesco vous a embarqué sur un sacré chemin pour ne pas dire l’inverse…
    Vos sensations forêt profonde m’ont transporté quelques années en arrière, semblablement une forêt de grands arbres aux troncs rouges, une forêt pleine de mousse et de silence. Je m’étais dit c’est un lieu des temps premiers. Et l’odeur était celle de la serre chaude. Terre, humidité, végétaux pourrissants.
    Merci de vos balades qui m’emportent si loin.
    O*

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    • Chère O*,
      Quel plaisir en lisant tes retours. C’est à chaque fois des mots qui savent toucher là où ça fait du bien, là où c’est bon, là où c’est chaud…
      Des mots qui viennent se blottir comme des petits amis que l’on attendait et qui arrivent comme ça sans crier gare. Bonjour petit mot te voilà, toi tu nous parles de sacré chemin sacré et toi d’odeur de serre chaude et c’est ben vrai tout ça…
      Des petits mots qui emportent peut-être si loin, mais qui savent ramener à l’essentiel des choses, au primordial, au vital…
      Merci petits mots car c’est pour ces échanges que j’écris les blogs…


      C’est l’artiste suédois Thomas Broome qui dessine les pièces d’une maison en jouant avec la typographie et la forme des mots…
      http://soocurious.com/fr/des-maisons-dessinees-uniquement-avec-des-mots/

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  7. Bonjour Gilles, Dominique et Babette,
    Je suis très heureux d’avoir des nouvelles de votre chemin depuis que nous nous sommes quittés ! Je vais lire avec grand intérêt la suite de vos aventures si bien racontées et illustrées. Vous êtes un trio formidable et je vous souhaite encore des milliers de km ensemble !
    Des bises !

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