Il PIEMONTE-UNO

Entre Susa et Monteu-Roero
Susa, San Antonino di Susa, Trana, None, Carmagnola, Monteu-Roero

Et encore, et toujours Susa…

Susa, pour la nième fois se trouve être notre port d’attache. Déjà pour la Via Francigena nous y avions séjourné, puis à l’arrivée de notre 2ème période d’Assise. Nous nous sentons bien à la casa San Francesco, nous y avons presque nos habitudes avec Michele et Maria. C’est un peu notre point de ralliement, de convergence, de jonction…

Donc le 18 avril départ de Susa à 8h10, où nous retrouvons durant cette 1ère étape, le chemin emprunté voilà 3 ans au cours de notre pérégrination francigéenne. Nous le garderons jusqu’à San Antonino di Susa, puis nous bifurquerons à droite vers les Apennins, en laissant sans aucun regret la plaine du Pô en face de nous.


SUR LE CHEMIN…


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Susa – San Antonino di Susa

Le Mont Viso, tu te souviens ?
Cette riche région piémontaise nous sert des reliefs antagonistes, toute de montagnes alpines et apennines, mais aussi de larges vallées. Cette région du nord-ouest de l’Italie, limitrophe avec la Suisse et la France est la terre des montagnes comme son nom l’indique. Le Piémont est entouré sur trois côtés par les Alpes, qui comprennent ici les sommets les plus élevés et les glaciers les plus importants d’Italie.

Le Mont Viso, versant piémontais du Mont Rose, et les autres sommets offrent des paysages spectaculaires d’une beauté singulière… Nous l’aurons en point de mire pendant plusieurs jours.


Bienvenue à la Sacra di San Michele que nous visiterons un jour futur…

Monument symbole de la Région du Piemont ainsi que lieu d’inspiration de l’écrivain Umberto Eco pour son roman Il nome della Rosa, la Sacra di San Michele est une abbaye très ancienne bâtie entre 983 et 987 au sommet du mont Pirchiriano. Du haut de ses remparts, le panorama sur le val de Susa est à couper le souffle. A l’intérieur de l’Église principale de la Sacra, remontant au XII siècle, on trouve les sépultures des membres de la famille royale de Savoie.

Dédiée au culte de l’Archange Michel, défenseur du peuple chrétien, la Sacra di San Michele fait partie d’un itinéraire de pèlerinage de plus de 2000 km qui relie le Mont Saint-Michel, en France, au Monte Sant’Angelo, aux Pouilles.


San Antonino di Susa – Trana

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Il leur faut TOUTE… TOUTE LA TERRE…

Nos dernières vaches en liberté, les Alpes qui émergent désormais des brumes, loin, très loin vers le nord à l’horizon, nos premiers tête à têtes avec lo vino frizzante Prosecco, de biens belles rencontres… Les premières étapes d’échauffement se font sous le soleil dans la traversée d’étendues sans fin qui rappelle les terres de Beauce, la plaine du Pô, des champs cultivés démesurés qui s’étendent à perte de vue.

Mais ces immensités ne suffisent pas aux agriculteurs, il leur faut TOUTE… TOUTE LA TERRE cultivable, et plusieurs fois nous nous retrouvons sur des chemins labours, labourés par les laboureurs… où les indications ont malheureusement disparu.

Trana – None


PAUSE MUSICALE


Durant cette 3ème période nous découvrirons ou pour ceux qui le connaissent déjà, nous écouterons un poète, compositeur, chanteur, chef de gare italien : Gianmaria TESTA. Originaire du Piémont, ami de Georges Brassens, Paco Ibanez, contrairement à ce que dit la chanson, Gianmaria Testa n’était pas toujours «gai comme un Italien quand il sait qu’il aura de l’amour et du vin». Mais il aurait pu. Car, italien, il l’était, intensément, sensuellement, et il avait fait de l’amour le principal thème de ses mélodies. S’il chantait, c’est parce qu’il avait été «soulevé de terre par la force magnétique du chant, un jour de fête», confiait ce fils de paysans du Piémont. Gianmaria Testa est mort en 2016 à l’âge de 57 ans.

Gianmaria Testa / Come un’america


SUR LE CHEMIN…


None – Carmagnola

 


L’arrivée sur Monteu est assez fabuleuse…

Carmagnola – Monteu Roero

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Soudain une immensité irréelle nous saisit. Des falaises vertigineuses nous attirent dans des gouffres sans fonds. Ces falaises antiques et préhistoriques réminiscence des mers disparues nous aspirent dans leur fabuleux passé. Ces falaises en sable dur sont creusées d’habitations troglodytes, transpercées de cavernes ciselées, labourées de trous, de creux, de bosses, d’aspérités… tout un réseau de châteaux de sables, de palais imaginaires…

Et c’est dans ce village que nous découvrirons l’ennemi juré du Prosecco. A la fois collègue et ennemi local, ce petit vin blanc appelé l’Arneis Spumantizzato… tout un poème d’accords, mais dans un gant de velours.

Notre lieu d’hébergement, la Residenza Corte dei Rotari, déjà le nom tout un poème. Un lieu qui se caractérise du grenier (notre chambre) à la cave (les oubliettes ?) par sa fantaisie, son luxe, son originalité, sa turgescence, son culot, sa chaleur, sa hardiesse, sa richesse, sa modernité, son confort… (brainstorming du groupe !!!). Ancienne cave à vin, cette résidence est aujourd’hui transformée en lieu d’exposition de peintures et de livres.


NOS RENCONTRES…


Le pluriel ne vaut rien à l’homme…
Peu de pèlerins encore sur le Chemin du Poverello, la voie d’Assise ne fait pas encore recette. Pas suffisamment connue, elle ne fait pas encore partie des chemins encensés par la critique et le bouche à oreille, elle n’a pas encore acquis ses lettres de noblesse d’autoroute du pèlerinage. Parmi le nom des élus on ne voit pas encore le sien… et c’est très bien comme ça, en tout cas pour les Raboliots. Car « Le pluriel ne vaut rien à l’homme et sitôt qu’on est plus de quatre on est une bande de cons ». Nous rencontrons donc peu de gens, mais ceux que nous côtoyons compte double…

photos insolites…

Carnaval insolite…

Des rencontres très riches parfois, mais aussi moins d’autres fois…

Comment ne pas vous parler de Pierrot le coiffeur pour hommes. Pijero de San Antonino de Susa « qui nous prend gentiment en otages » sur la place de l’église et raconte sa vie… en Français, à Dominique. Et Ronaldo qui ouvre la porte du presbytère à 14h30 tapantes, qui s’aperçoit que nous n’avons pas d’eau chaude et qui met Salvatore – « baptisé Henri par le trio » – sur le coup. Et le curé de Trana, qui nous attendait à 18h, alors que nous arrivons à 14h, la gaaaaaaffffe ! Et les sœurs de la Communauté delle Suore di Sant’Anna, toutes de gentillesse et de prévenance, sauf, sauf Sœur Revêche, la Suore brut de fonderie, qui, le matin arrivé redevient rayonnante et tout sourire… et toutes ces italiennes, tous ces italiens si gentils, si prévenants, si francophones…

photos insolites…

Et puis aussi ces nombreuses « Marchandes d’Amour » autour du passage du Pô. A leur présence sur ce chemin très saint, je pense à Marie-Madeleine et au peu que je sais d’elle. Mais je crois que ces jeunes filles n’ont pas pris le chemin de pénitence de la pècheresse fidèle à Jésus.

photos insolites…

En voyant ces femmes, je fais un rapprochement bizarre entre le curé mal aimable de Trana qui donne le corps du Christ par l’eucharistie et ces prostituées qui vendent leur corps par obligation. Entre ces deux extrêmes, n’y aurait-il pas quelques terrains communs : le corps du Christ pour les uns, la dignité humaine pour les autres… et ceux qui vont à l’église louer Dieu et se faire pardonner leurs péchés, un corps pour un autre corps… (A partir d’une réflexion d’Olivier Lemire)

photos insolites…


Parler encore une fois de Madame la châtelaine Raffaella…


Pourtant, pourtant, je voudrais parler encore une fois de Raffaella, Raffaella Marconcini, la châtelaine de Bruzolo que nous avions rencontrée en 2014 dans son château en partie délabré lors de notre pérégrination de la Via Francigena. Raffaella une belle dame de 92 ans et de toute beauté, accompagnée de son homme de main Luigi. Raffaella est partie en août 2014, après avoir dit son dernier poème.

Olivier Lemire nous en parle dans CHEMIN D’ASSISE, l’aventure intérieure…
« … Surtout je l’immortalise dans toutes les pièces du château, accrochée à un sourire aussi délicieux qu’immodeste; Raffaella dans le jardin, un sécateur à la main et une rose dans l’autre; Raffaella les jambes croisées sur la banquette du salon, l’air faussement absent; Raffaella debout devant les tableaux de ses ancêtres, droite comme un « i »; Raffaella dans la bibliothèque récitant les poèmes de son cru, et mariant à l’envi les nuances d’intonation; Raffaella devant une photo d’elle à 18 ans, façon « regardez comme j’étais belle »; Raffaella seule, fière et imbue d’elle-même et de son histoire, mais Raffaella douce, belle et touchante dans son désir de montrer à un inconnu le prestige de ses origines et la dignité de son port; Raffaella âgée et menue mais Raffaella forte et monumentale; Raffaella, dernière maîtresse des lieux… »



VIE THÉÂTRALISÉE DE FRANCESCO !


Résumé rapide des Actes I et II
Dont vous retrouverez le début du texte à partir de l’article le Morvan.

Par une nuit froide…
Par une nuit où j’ai du mal à dormir : une journée de marche trop dure, la fatigue des muscles qui tirent, le froid de la nuit dans cette chambre peu chauffée, ou peut-être le ronflement de mes collègues de chambrée. Est-ce à Dun-les-Places, ou au lac des Settons, ou encore à Athez, je ne sais plus. Mais j’ai une vision lumineuse, une illusion ardente, une apparition qui vient éclairer le noir de la nuit. C’est Francesco, le Poverello, le Petit Pauvre accompagné de Dame Pauvreté qui me parle et qui me raconte son histoire… Quelques facettes de sa vie si incroyable, si étrange, si paradoxale. L’homme a le sens du spectacle et de la rhétorique, il est vêtu de son éternelle robe de bure et s’adosse à un chêne feuillu où l’on entend chanter un chœur d’oiseaux. Ses mots je les reconnais, ce sont des mots que j’ai déjà lu chez Christian Bobin, chez Jacques Copeau, chez Michel Sauquet ou chez Olivier Lemire. Il donne ces mots comme un acteur, parfois avec tendresse, souvent d’une manière appuyée, mais toujours vif et ardent.

Les Protagonistes :
Francesco, François
Dame Pauvreté, sa compagne symbolique
Pietro di Bernardone, le père
Dame Pica, la mère
Frère Bernard de Quintevalle,
L’Evêque Guido,
Un Quidam,
Frère Ange

Résumé de l’acte I :
Où Francesco et Dame Pauvreté dans la scène-1, nous parle de la beauté des Mères… Puis dans la scène-2 ils nous évoquent l’enfance, l’enfance de Francesco… Et dire qu’il y en a qui ose penser que l’enfance n’est rien dans cette grâce de l’envol. Puis la scène-3 où Pietro di Bernardone, le père de Francesco, nous entretient sur le fait qu’il a tout fait pour lui enseigner ce qui était nécessaire à un excellent commerçant. Puis la scène-4 où Dame Pica, la mère de Francesco et Pietro parlent de la vie frivole de Francesco durant sa jeunesse. Enfin la scène 5 Evocation par Dame Pica et Pietro de la période militaire de Francesco et par Dame Pauvreté de la vision de Spolète

Résumé de l’acte II :
Dans la scène-1, où Pietro et Dame Pica avouent les séquestrations de leur fils. Scène-2, entrée en scène de Bernard de Quintevalle et de l’évêque Guido pour expliquer la situation aux parents de Francesco. Scène-3, en place public Francesco, retire symboliquement ces vêtements et les rend à ses parents, puis enfile la robe de bure et part…

Francesco : Acte II, Scène 4

Nous retrouvons Pietro di Bernardone, seul dans un espace vide. Pietro qui ne comprend toujours pas la décision de Francesco. Pietro, un père perdu dans ses pensées et dans ce qui a toujours mené sa vie de commerçant avide d’argent.

Pietro di Bernardone : Quoi ? De l’ordure ? J’ai entendu dire que tu ne cesses de comparer l’argent à de la merde… de la merde au sens propre, celle qui colle aux pieds quand on marche dessus, s’agrippe par fines couches dans les vêtements, traîne dans les chausses…
Mais Francesco, cet excrément, il t’a fait grandir !
Une nuit je t’ai vu en songe, déféquant sur un tapis de pièces d’or, et moi j’étais englouti par ces pièces. Je me suis réveillé juste avant d’être étouffé.
Mais mon fils, l’argent n’est pas de l’ordure, et d’ailleurs, pourquoi aurais-tu donné une bourse emplie de déjections à ton curé de San Damiano? L’argent, c’est mon travail, ma sueur, mes voyages, mes nuits blanches au magasin. Quoi de plus noble que cette merde là ?
Face à ce prétendu tas d’excréments, que brandis-tu ?
L’amour d’une dame. Toi qui fuis les femmes comme créature du diable, voilà que tu t’en es trouvé une dont le nom me ferait hurler de rire s’il ne révélait pas un degré supplémentaire dans ta démence : « Dame Pauvreté » ! Voilà donc où tes amours te portent! Dame Pauvreté, Dame de rien du tout… oui.

« Mes petites sœurs, les Fleurs »

Un long silence après cette envolée colérique, après cette rage d’incompréhension. Puis il reprend comme pour une confession, comme s’il reconnaissait des péchés.

Je sais, je suis fasciné par l’argent – mon trésor et mon cœur – et je n’y puis rien. Rien ne me plait plus comme d’étaler devant moi les pièces d’or d’une vente sur une table recouverte de velours rouge ! L’index de ma main droite saute de pièce en pièce tandis que la gauche caresse la douceur du velours puis revient lisser ma barbe avec délices. Le cou cassé, les yeux écarquillés, je suis plus attentif à ce que je compte et contemple qu’un chasseur ne l’est à atteindre sa proie… Je suis tout à l’or; l’or est tout à moi.

Puis il reprend peu à peu sa colère. Son débit s’accélère ainsi que la puissance de sa voix.

Car d’où viennent ces aumônes dont vous vivez tous ? De l’air du temps ? De la main de Dieu ? Crois-tu que l’argent se ramasse entre les cailloux ? Crois-tu qu’il y aurait quoi que ce soit à distribuer dans le monde si tant d’hommes opiniâtres comme moi ne ruinaient leur santé à produire du drap et des vignes, à commercer, à faire tourner les ateliers ? Il n’est de richesse que celle que produit le travail, Francesco. Il est trop facile de prétendre être utile au monde sans le faire fructifier.
La table du Seigneur – j’ai entendu dire que c’est ainsi que tu appelles les lieux de ta mendicité – n’est pas faite pour les fainéants.

( à suivre…)


NOS ÉTAPES VUES PAR RUNKEEPER



« La marche est une forme élémentaire de résistance,
de retrouvailles avec le monde »


Jacques Lanzmann : Fou de la marche

« Marcher, c’est retrouver son instinct primitif, sa place et sa vraie position, son équilibre mental et physique. C’est aller avec soi, sans autre recours que ses jambes et sa tête. Sans autre moteur que celui du cœur, celui du moral. »

« Marcher, est-ce que cela ne serait pas, en définitive, tourner avec ses pieds, au pas à pas, page après page, le grand livre de la Vie. « 

Le trio BABDOMGIL, à l’œuvre.

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à bientôt pour Il PIEMONTE-DUE

17 réflexions au sujet de « Il PIEMONTE-UNO »

  1. Tout d’abord, Merci Gilles. Mais, j’ai bien noté :
    « la Sacra di San Michele que nous visiterons un jour futur… »
    A laquelle j’ajoute :
     » Mont Saint-Michel » , que nous n’avons pu visiter en allant au Havre !!!

    Ceci afin de compléter notre triptyque commencé en 2014 dans les Pouilles à Monte Sant’Angelo avec le Sanctuaire de San Michele Arcangelo.

    Je ne te propose pas d’aller du Mont-Saint-Michel à la Sacra di San Michele à pied.
    Mais, nous pourrions peut-être au retour de San Francesco d’Assisi passer par la Sacra di San Michele …

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    • Hello Sylvie,

      Ha, de l’Arneis Spumantizzato… A Orléans, je ne sais pas car ce sont des petits producteurs locaux à Monteu Roero… Mais du Prosecco, no problemo… Chez tous les commerçants italiens qui savent vivre !!! C’est à dire TOUS…

      Bises,
      Gil&Dom

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    • Et s’il n’y avait que les laboureurs…

      C’est toujours un gros dilemme entre
      1/ Faire plus d’articles et les faire moins longs… Mais c’est plus long dans le temps, au lieu de 5 comme là ça ferait 10 articles !!!
      2/ Faire moins d’articles et les faire plus longs, comme là… Mais, les visiteurs ont du mal à tenir la durée !!!

      Et puis c’est pas parce que on a rien à dire qu’il faut fermer sa…
      Nous t’embrassons, merci du retour.
      Pap’Mam’

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  2. J’ai pu vous suivre grâce à la tablette. Je suis subjugué par tout ce que vous réalisez, c’est vraiment exceptionnel. …
    Continuez d’effeuiller le livre de la vie, pas à pas. L’archange St Michel vous protège et attend votre visite. Attention à la turgescence des lieux, il vous faudra grimper à votre rythme.
    Bises
    Jean-Claude

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    • Hello Jean-Claude et Nelly,

      Merci de ce retour dithyrambique, qui nous fait beaucoup plaisir…

      Pas de problème pour la turgescence des lieux… C’était un entrainement !
      Car en septembre, nous allons attaquer la Toscane couverte de monts, de mamelons, de tétins, d’éminences, de croupes, de renflements… Un univers d’un érotisme incroyable et pourtant pas de turgescences, pas de tumescences, pas d’érection… Car effectivement, nous grimpons à notre rythme !!!

      Bon séjour au Pays Basque…
      Bises,
      Gil&Dom

      PS: Nous venons de voir un film génial « Visages, Villages », d’Agnès Varda et JR. JR, nous a fait penser à Jimmy, même humour, même déglingue, même présence, très drôle mais très pointu…

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  3. Le temps me file entre les pattes à une vitesse vertigineuse. Ce blog est bienvenu. Oui Léo à raison c’est un grand bout à lire en une fois. ça m’a obligé à me poser, à me pauser. 🙂
    Merci pour ce bout de chemin, les photos, j’ai cette fois eu un grand appétit de « mes petites sœurs les fleurs », il en émane une paix qui me fait du bien.
    A suivre… un bouquet de bisous pour vous trois,
    O*

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    • Chère O*,
      J’aime bien écrire O*, je ne sais pas pourquoi, je trouve ça très mystérieux, comme si j’écrivais en code à un personnage secret, comme si je bravais un interdit, comme si j’inscrivais des formules cabalistiques, obscures énigmatiques… Je crois que le roman que j’avais lu dans mon adolescence m’a définitivement marqué au fer… Noir.
      J’espère que la série de « Petites sœurs les Fleurs » de Piémont-2 t’apportera la même paix, que celle de Piémont-1. Il y en a quelques-une dans la série Piémont-2, qui me plaisent pas mal… Comptons sur leurs effets bénéfiques !

      Des baisers,
      .G&D

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  4. Bonjour aux grands voyageurs et marcheurs,
    Quel beau périple, riche en images, en commentaires et documentation…
    Vous avez fait de « riches » rencontres avec des figures locales typiques. Belle immersion!
    Nous vous souhaitons un doux été en famille avec enfants et petits enfants.
    Amitiés
    Florence et Jean Pierre

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    • Bonsoir Florence et Jean-Pierre,

      Merci pour vos commentaires,
      qui nous touchent ô combien…
      Ces messages d’amitiés sont des applaudissements, des encouragements, des bravos aux petits clowns, fouleurs de sentes que nous sommes !
      “Rêver c’est scruter les étoiles et savoir interpréter leur message.”

      Des Bises,
      Gil&Dom

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