TOSCANA i LIGURIA

Entre Alpicella et Sarzana
Alpicella – Aulla – Sarzana

L’être humain est un marcheur. Et ce ne sont pas les 18 millions de randonneurs qui parcourent la France chaque année qui vont le démentir. Pourquoi ? Réponses avec le nouveau hors-série 2017 de “Philosophie magazine”.


MARCHER… UNE TRADITION PHILOSOPHIQUE…


Le paléoanthropologue André Leroi-Gourhan écrivait que « le départ de l’évolution humaine n’a pas été pris par le cerveau mais par les pieds » : je marche, donc je pense. Et parfois, j’écris. La preuve avec ce numéro qui offre de magnifiques extraits de textes, de Rousseau à Péguy en passant par Thoreau et Baudelaire, sans oublier les cyniques et les situationnistes. Vous pourrez aussi y retrouver des entretiens et des témoignages, à commencer par celui, exceptionnel, de Jean Paul Kauffmann, revenu de sa captivité « comme le colonel Chabert revenu des morts » et qui « cherche à épuiser l’espace en marchant ».
Bref, un hors-série pour marcher avec les philosophes et se demander avec eux où, comment et pourquoi, nous aimons tant la marche.

Dis-moi où tu marches ?
Avec Frédéric Gros, pour qui il y a autant de styles de marche – en forêt, en montagne ou dans le désert – que de styles de philosophie : « Le marcheur habite un paysage », confie-t-il ici.

Dis-moi comment tu marches ?
Avec Michel Serres, pour qui la marche est une question musicale scandée par la cadence et le rythme des pas. « On écrit avec ses pieds », affirme dans cet entretien le grand philosophe. De son côté, Pascal Bruckner, dans un brillant essai, considère que « la marche constitue peut-être la forme du merveilleux moderne ».

Dis-moi pourquoi tu marches ?
Avec le sinologue Alexis Lavis, qui explique le rôle de la marche dans la méditation des bouddhistes : « Le Bouddha dit très clairement que le moine doit marcher quatre à cinq heures par jour. ». Michel Malherbe, lui, explique ce que signifie philosophiquement l’acte de tout marcheur parvenant au sommet de la montagne : « Il ouvre une boîte de sardines. ». Contempler c’est toujours contempler quelque chose qui est plus grand, plus beau, plus parfait que soi. Or, commente Aristote, nous finissons par nous fatiguer même de ce qui est plus parfait que nous, et l’on ouvre une boîte de sardines. Nécessité biologique bien sûr, mais aussi faiblesse secrète de revenir a quelque chose de simple, de terre à terre.

Marcher… une tradition philosophique…
Plus modestement, vous pouvez aussi consulter un article du site des Fouleurs de Sentes… (Gil&Dom) du 11 août 2014 qui dit pas mal de choses sur le sujet : Marcher… une tradition philosophique…


SUR LE CHEMIN…


Aulla – Sarzana

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Guelfes et Gibelins, qui sont-ils ?
Avant de partir sur les routes de Toscane, une petite formation pour Bab, s’impose. En effet, dans presque toutes les villes ou tous les villages, nous entendrons parler de ces 2 factions, familles, partis, clans qui s’opposèrent militairement, politiquement et culturellement dans l’Italie des Duecento et Trecento (1100 à 1290), les Guelfes et les Gibelins.

Les cités n’ont pas connu de conflits nés d’une opposition sociale, riches contre pauvres par exemple, mais ont sans cesse souffert des affrontements entre familles, clans et factions au sein de la noblesse. En plusieurs villes, à Florence, à Sienne, à Gênes et à Pise notamment, ces partis furent d’abord les Guelfes et les Gibelins. Ces mots faisant référence à deux lignages princiers d’Allemagne, les Welfs (Guelfes) de Bavière et les Hohenstaufen (Gibelins) de Souabe qui se disputaient l’empire. Des clans ennemis se sont déclarés pour l’un et pour l’autre. Par la suite, l’une des factions, les Guelfes, eut l’appui du pape, l’autre, les Gibelins, celui de l’empereur d’Allemagne.

Ces villes « marchandes », merveilleux foyers de création artistique, présentées comme des havres de paix, étaient en réalité des cités guerrières, en luttes continuelles. En Toscane, les communes sont nombreuses et le conflit le plus emblématique et important opposa Florence, guelfe, à Sienne, gibeline. Chaque parti comptait ses hommes de main, ses « masnadieri, et ses seguaci ». Chaque grande famille se faisait construire une haute tour, refuge et base d’attaque. Aujourd’hui, Florence, Bologne et même San Gimignano ne donnent qu’une pauvre idée de ce qu’étaient ces cités hérissées de donjons dressés parfois à cent mètres de hauteur.

La guerre naissait d’un rien, d’un défi lors d’un bal ou des funérailles d’un chef, lors du passage d’une cavalcade, ou pour de sordides querelles de voisinage. Guerres inexpiables dont on ne peut imaginer la sauvagerie ! Ni héros ni sens de l’honneur ; seulement la haine, la surprise et la ruse. Les chefs entraînaient le petit peuple à piller et à brûler. Les guerres civiles ne pouvaient connaître qu’une seule fin : ni accord, ni compromis ou apaisement mais l’anéantissement complet de l’autre. Les vainqueurs célébraient leur retour au pouvoir par un grand triomphe.

Ces guerres civiles prendront fin à la fin du Bas-Moyen-âge, juste avant la Renaissance…


PAUSE MUSICALE…


Cinquième proposition du poète, compositeur, chanteur, chef de gare italien : Gianmaria TESTA, Seminatori di grano


DES RENCONTRES……


Des rencontres très riches parfois, mais aussi moins d’autres fois.

Au restaurant Da Gambin, nous passons et nous demandons notre chemin, il est 11h30… Avant de repartir vers Aulla, nous nous reposons un peu sur la terrasse du restaurant, quand le patron vient nous offrir trois parts de pizza, très gentiment. « en savoir plus » : Restaurant Da Gambin.

Et puis, les incontournables : Gioia à la voix rauque de chanteuse et le volubile Walter Pagani, les amis de Régine et Gilbert. Gioia et Walter sont les Patrons du superbe B&B Gioia à Sarzana .
Nous pourrions aligner des propos agréables et des remerciements qui passeraient pour dithyrambiques… Nous disons tout simplement MERCI à Gioia et Walter. Vous pouvez vous reporter à notre précédent passage au B&B Gioia durant notre pérégrination sur la Via Francigena et aussi retrouver notre visite à Carrara, que Gioia et Walter nous ont permis de renouveler pour Bab : « en savoir plus… » CARRARA.

 

Et puis juste pour faire monter la salive, le menu que nous avons dégusté dans le superbe restaurant Osteria Santa Lucia à Carrara.
« en savoir plus » : Osteria Santa Lucia .

Menu
Raviolis Maison
Aubergines grillées
Poisson à l’escabèche
Saucisson
Coppa
Lard gras en sandwich dans la Focaccia
Oignon
Profiteroles
Fraise Mascarpone


SUR LE CHEMIN……


CARRARA

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Insolitam photos…


La Bellissima !


VIE THÉÂTRALISÉE DE FRANCESCO !


Vous pouvez retrouver toute la pièce de théâtre
écrite durant les 3 premières périodes
dans FRANCESCO !

LES FIORETTI DE FRANÇOIS D’ASSISE

1ère Fioretti – Comment François envoya frère Rufin nu, prêcher à Assise…

Le dit frère Rufin par une contemplation continuelle, était si absorbé en Dieu, qu’il était devenu comme insensible et muet; il ne parlait que rarement et puis, il n’avait pas la grâce pour prêcher, ni la facilité à parler. Néanmoins, une fois, François lui commanda d’aller à Assise prêcher au peuple ce que Dieu lui inspirerait.

Frère Rufin: Père vénéré, je te prie de me pardonner et de ne pas m’envoyer, parce que, comme tu le sais, je n’ai pas la grâce de prêcher et je suis simple et dépourvu d’intelligence.

François: Puisque tu ne m’as pas obéi promptement, je te commande par la sainte obéissance, que, nu, avec seulement tes braies, tu ailles à Assise et entre dans une église et ainsi nu, de prêcher au peuple.

A ce commandement frère Rufin se déshabille et, nu, s’en va à Assise, et entre dans une église; et, il fait la révérence à l’autel, monte en chaire et commence à prêcher. De cela, les enfants et les hommes commencèrent à rire.

Des gens: Voici maintenant; ceux-ci font tant de pénitence qu’ils deviennent sots et hors d’eux-mêmes.

Mes petites Sœurs les Fleurs…

Pendant ce temps, François repensant à la prompte obéissance de frère Rufin, qui était un des hommes parmi les plus nobles d’Assise, et à la dureté de l’ordre qu’il lui avait donné, commença à se reprendre lui-même…

François: D’où te vient tant de présomption, fils de Pierre Bernardone, vil et chétif petit homme, de commander à frère Rufin, qui est un des gentilshommes d’Assise, d’aller nu, prêcher au peuple, comme un fou? Pour Dieu, tu éprouveras sur toi-même, ce que tu commandes aux autres.

Et de suite, dans la ferveur de l’esprit, il se déshabille et nu, pareillement, s’en va à Assise; et emmène avec lui frère Léon pour porter son habit et celui de frère Rufin. Les gens d’Assise le voyant dans le même état se moquaient de lui, considérant que lui et frère Rufin étaient devenus fous par trop de pénitences.
François entre dans l’église où frère Rufin prêchait.

Frère Rufin : Ô mes bien-aimés, fuyez le monde, laissez le péché; rendez le bien d’autrui si vous voulez éviter l’enfer; observez les commandements de Dieu, aimant Dieu et le prochain, si vous voulez aller au ciel; et faites pénitence si vous voulez posséder le royaume du ciel.

Et alors, François, nu, monte en chaire, et commence à prêcher si merveilleusement sur le mépris du monde, sur la sainte pénitence et sur la pauvreté volontaire, sur le désir du royaume céleste et sur la nudité et l’opprobre de la passion de notre Seigneur Jésus-Christ, que tous ceux qui étaient au sermon, hommes et femmes, en grande multitude, commencèrent à pleurer très fort avec une incroyable dévotion et componction de cœur. Et non seulement là, mais par tout Assise, il y eut ce jour-là tant de pleurs sur la passion du Christ, qu’il n’y en avait jamais eu de semblables.

Mes petites Sœurs les Fleurs…

Et le peuple ainsi édifié et consolé par le geste de François et de frère Rufin, François fit se rhabiller frère Rufin et se rhabilla lui-même, et ainsi vêtus ils retournèrent au couvent de la Portioncule, louant et glorifiant Dieu qui leur avait donné la grâce de se vaincre eux-mêmes par le mépris de soi, et d’édifier les brebis du Christ par le bon exemple et de montrer combien il faut mépriser le monde. Et ce jour-là, la dévotion du peuple s’accrut tellement envers eux, que s’estimait bienheureux quiconque pouvait toucher le bord de leur habit.

(à suivre…)


NOS ÉTAPES VUES PAR RUNKEEPER…



« La marche est une forme élémentaire de résistance,
de retrouvailles avec le monde. »


Lao-Tseu, sage chinois, 604 av JC, père du Taoïsme.

« Le Vieux sage a dit :
L’homme jeune marche plus vite que l’ancien.
Mais l’ancien connait la route ».

« Un voyage de mille lieues commence toujours par le premier pas. »

« Le voyageur demande le beau temps, le paysan demande la pluie,
et les dieux hésitent. »


Le trio BABDOMGIL, à l’œuvre…


Les dernières montées, les plus dures…


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Hé oui, c’est Nous !


Et voilà, ainsi se termine cette 3ème Période de notre Chemin d’Assise :
Susa – Sarzana – 464kms réalisés du 18 avril au 8 mai 2017.
Nous vous donnons rendez-vous pour notre 4ème Période
qui se déroulera en septembre 2017, en Toscane !!!

CIAO a TUTTI !

Copinage extrême !!!
Si vous devez présenter le Chemin d’Assise en Italien, je vous conseille l’exposé de Dom : Cammino di Assisi

18 réflexions au sujet de « TOSCANA i LIGURIA »

  1. La splendeur de la Méditerranée contemplée depuis le sommet des Apennins

    Passage des Apennins
    Poème composé le 4 mai 1818 par Percy Bysshe Shelley pour sa femme Mary

    Prête l’oreille, prête l’oreille, ma chère Mary,
    au murmure de l’Apennin.
    Il éclate sur le toit comme le rugissement du tonnerre,
    ou comme la mer sur un rivage du nord,
    dont le flux et le reflux furieux se font entendre
    des captifs parqués dans la caserne souterraine.
    L’Apennin dans la lumière du jour
    est une puissante montagne, qui se couche sombre et grise
    entre la terre et le ciel;
    mais quand vient la nuit, un chaos formidable
    s’étend sous l’obscure lumière des étoiles,
    et l’Apennin marche en compagnie de l’ouragan,
    Enveloppant…

    Passage Of The Apennines

    Listen, listen, Mary mine,
    To the whisper of the Apennine,
    It bursts on the roof like the thunder’s roar,
    Or like the sea on a northern shore,
    Heard in its raging ebb and flow
    By the captives pent in the cave below.
    The Apennine in the light of day
    Is a mighty mountain dim and gray,
    Which between the earth and sky doth lay;
    But when night comes, a chaos dread
    On the dim starlight then is spread,
    And the Apennine walks abroad with the storm,
    Shrouding . . .

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    • Merci pour ce très beau poème que Percy a écrit à sa femme Mary
      D’autant plus que je suis tout à fait d’accord avec les images qu’il décrit sur cette montagne si impressionnante par sa situation entre mer et ciel… comme un bateau (E la nave va), par son histoire avec tous ces captifs parqués dans ses entrailles… sûrement des pirates sarrasins oubliés, par son relief abrupt et monotone, dangereux et accueillant… un ensemble qui menace sans cesse… Sans parler de notre nuit à l’Auberge Rouge ! Un itinéraire qui restera gravé, une Pierre de plus dans notre mémoire commune ma Mouchette !

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    • Et oui Djojo je confirme, c’est bien Toi, Bab, et Moi, Bab, Toit, Émoi, Moi, Toit et Bab, comme tu veux… C’est nous dans ce chemin que nous avons parcouru avec passion, amour, liberté, dépouillement, avec l’essentiel… dans un idéal de simplicité, où par moment sans RIEN, même moins que Rien… Nous touchons cet insaisissable instant où nous avons TOUT.

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  2. Bonjour à vous deux,
    Quelle belle performance et quelle magnifique expérience de vie riche en rencontres!
    Bon repos bien mérité à présent !
    Passez un bel été.
    Je vous embrasse
    Florence. Et Jean Pierre

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    • Bonsoir Florence et Jean-Pierre,

      Merci d’être devenus des lecteurs attentifs et attentionnés de nos pérégrinations… Comme je vous l’avais déjà dit, ce retour nous fait un bien si doux, si agréable, si affectueux, si amical, si cordial, si… suave… huuuuummmmm…
      Maintenant vous aurez la suite vers octobre, nous reprenons notre cheminement vers Assise en septembre depuis Sarzana pour environ 400kms !
      En vous souhaitant aussi à vous un très bel été ensoleillé,
      cordialement,
      Gil&Dom

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  3. Bon c’est fini pour cette fois, il faudra attendre la suite du périple pour la plaisir de vous lire.
    A propose de l’étape précédente j’ai oublié de dire combien la tête sans visage m’a sauté dessus comme un cri. Impressionnante cette photo…
    Bel été à vous trois, 🙂
    O*

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    • A nous maintenant d’attendre tes mots blancs, tes mots d’immensités, tes mots bleus, tes mots vagues, tes mots à mer, tes mots fleuves… Les mots de Tes paradis blancs…
      Un très beau voyage, nous attendons tes nouvelles avec impatience… Nous t’embrassons, BabDomGil
      pour le voyage…

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  4. Bonjour Dominique et Gilles,
    Merci tout d’abord pour votre blog sur votre chemin vers Assise qui est passionnant et aussi pour cette annonce de la pièce de théâtre où joue une actrice que vous devez bien connaître.
    Bel été et à bientôt au cours d’italien.
    Evelyne

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    • Bonjour Évelyne,
      Merci pour ces commentaires qui nous font toujours un immense plaisir…
      Nous te souhaitons à toi aussi un très agréable été ensoleillé.
      Très cordialement,
      Gil&Dom

      PS: une petite pub supplémentaire pour Lisa et Hédi

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  5. Bonjour,
    Merci infiniment pour la beauté et la « densité » spirituelle et humaine de votre blog et de tout ce qui y est attaché (dont les « pauses musicales »)
    ….Celà nous donne grande envie de faire ce Chemin….

    Très amicalement
    Jean et Marie-Ange Coly
    41500 MER

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    • Bonjour Jean et Marie-Ange,

      Très contents que ce blog vous intéresse, vos commentaires nous font bien chaud au cœur… C’est vrai que c’est une très intéressante pérégrination, même si nos sentiments vont plutôt vers la Via Francigena que nous avons faite en 2014 (1000kms de Briançon à Rome). Mais tout n’est-il pas que question de goût ? Je vous dis cela car vous me dites que vous seriez tentés par ce chemin…

      Si vous voulez consulter notre pérégrination sur la Via Francigena, voici le lien du blog (pour lire le blog du début il faut commencer par les Prolégomènes !) :
      https://pajonviafrancigena.wordpress.com/

      Avec toutes nos amitiés,
      Gil&Dom

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  6. Merci Gilles pour ce cours d’histoire je ne connaissais pas les Guelfes et les Gibelins . Au moment de la Réforme, les Gibelins devinrent les champions de la cause catholique, contre des Guelfes devenus protestants. En lisant cela je suis repartie sur le chemin de Stevenson.
    Et oui un grand merci à Gioia et Walter pour notre visite à Carrara, et leur magnifique région

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    • Ah ! Les religions, toujours les religions… Conditionnés, formatés, influencés, par la religion, nous avançons dans la vie en pensant être libres, alors que nous ne sommes que sous influence, sous emprise… Partant de cette merveilleuse idée de l’amour entre les humains via un dieu hypothétique le genre humain en a vécu…

      Un article très intéressant de Marcel Délèze sur ce sujet…
      … « Même s’ils sont convaincants d’un point de vue rationnel, il y a quelque chose que les athées ne comprennent pas dans la religion et dans l’attachement des croyants à leur foi parce qu’ils n’ont pas vécu une aventure religieuse

      L’attachement à la religion est assez naturel. En effet, l’être humain ne se soucie pas prioritairement de la vérité, car il demande d’abord à être rassuré. À l’épouvantail du Jugement dernier, une parade doit être construite. Le désir de croire se forme souvent dans l’enfance, puis s’investit dans la foi. Il est assez normal que, dans un premier mouvement, l’instinct de survie et l’attachement aux disparus passent avant une réflexion avec un souci d’objectivité. Mais, la religion nous faisant sortir du réel, il est raisonnable de dépasser cette réaction spontanée qui vire au fantasme. Donner la préséance au désir est une forme d’orgueil à laquelle un adulte lucide devrait renoncer. Je préfère que le tragique de l’existence se manifeste par les arts…

      pour la suite de ce raisonnement : https://www.deleze.name/marcel/philo/forum/emprise.html

      Allez Bab à bientôt sur le Chemin pour la suite, en essayant de mieux découvrir encore la pensée de François…
      PS :Marcel Délèze, Docteur ès sciences mathématiques,Professeur retraité,Suisse romande

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  7. Ma ch’è bella Italia! Anche più quando è veduta da voi!

    Bon, cela fait émerger de ma mémoire scolaire des bribes de mauvais italien et des démangeaisons de promenades dans les rues des villages italiens, même sous la grisaille comme dans certaines de vos photos.

    A vous lire après septembre 2017 et à vous revoir peut-être avant.
    Bises
    Régine

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    • « O sole mio… In realtà ciò che una bellissima lingua… »
      Tes souvenirs mettent le doigt sur ce que j’entends régulièrement à la maison… D’autant plus que Domi était amoureuse (entre autre) d’un Italien dans sa jeunesse…
      Et c’est moi l’Italien de Sologne, pas fils d’immigrés mais de boulangers, ce qui n’est pas forcément facile, facile non plus !!!

      Le plein de bises,
      Gil&Dom

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  8. Bonsoir Gil et Dom,,

    Merci de faire partager vos pérégrinations. C’est magnifique tout ça! les rencontres, les paysages, la marche en elle même.. ça donne envie tellement fort. Vous semblez en pleine forme … ça fait plaisir et j’ai adoré l’article sur les chiens,, (comme je comprends.. pourtant j’aime les bêtes) 😉
    A suivre…
    Et à bientôt
    Je vous embrasse
    Lila

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    • Bonjour Lila,

      Quel plaisir de te lire !
      Ton commentaire nous fait chaud au cœur, nous le recevons comme un applaudissement, un réconfort, un soutien… Et nous t’en remercions sincèrement.
      Nous suivons de manière épisodique sur FB, ton travail et ton cheminement.

      Nous gardons un très bon souvenir de toi et de notre collaboration dans « le Grandioso » !!!

      Nous t’embrasons chaleureusement,
      Gil&Dom

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