Les ALPES – les Monts affreux

Entre Saint-Jean-de-Maurienne et Susa
Saint-Jean-de-Maurienne – Saint-Michel-de-Maurienne
Montruard / Modane – Grande-Croix-Montcenis – Susa

Depuis plusieurs jours nous marchons dans les « monts affreux » nom donné aux Alpes au 17ème siècle, qui deviendront au 19ème les « monts sublimes ».

Saint-Jean-de-Maurienne – Saint-Michel-de-Maurienne

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Un lilliputien dans ces immensités… Oui, par moment c’est affreux !

Personnellement la montagne m’impressionne, m’inquiète, je me sens comme un lilliputien dans ces immensités et j’y suis souvent soucieux. Ce n’est pas de la peur, mais comme une angoisse, une anxiété, une inquiétude face à cette infinitude. En gravissant les cols en dégringolant les pentes j’ai une sensation de rudesse, de dureté face à cette énergie, face à ces forces qui se dégagent de ces masses rocheuses. Elles surgissent si grandes, au marcheur si petit que je suis, que parfois elles me donnent une impression d’écrasement, elles m’aplatissent, elles m’écrabouillent.


La montagne ce sont aussi ces orages qui ne préviennent pas, ce brouillard qui peut te surprendre, ce vent froid qui te cingle arrivé au col. C’est la vallée sans issue, ceinturée par des lignes de crêtes difficilement franchissables. Ce sont ces villages tassés en bas des versants, ces lacs trop froids qui ne permettent pas la baignade. Ces nuages bloqués dans les cimes, incapables de franchir les barrières rocheuses.
Ces jours-là, les Alpes déroulent une sorte de film d’horreur, de théâtre nauséeux… C’est le spectacle des monts affreux!

Affreux ou sublimes ???

Nous illustrerons donc ces visions opposées, par des textes ou des références de textes qui ont ponctué l’évolution des regards des femmes et des hommes sur les Alpes au cours des siècles.

de Saint-Michel-de-Maurienne à Montruard / Modane

Ce diaporama nécessite JavaScript.


1/ chez les Romains

Contrairement au grec, le romain est un homme de la plaine et n’apprécie guère la montagne. Les routes passant par les cols du Petit-Saint-Bernard, du Grand-Saint-Bernard et du Montgenèvre (par la Via Domitia), sont parmi les principaux itinéraires empruntés pour traverser les Alpes et furent aménagées essentiellement dans le premier siècle avant notre ère.
« Un mur infranchissable ! Une barrière devant laquelle on se sent comme étouffé, comme écrasé ! Tout un monde de Titans prêts à se lever contre vous, à vous saisir, à vous réduire en poussière. »
Le romain Aurelius Victor au IVe siècle

Passage réussi…


2/ au Moye-âge

En comparaison aux siècles précédents, au Moyen-âge, nous constatons une augmentation des voyageurs parcourant les routes des Alpes et passant par les grands cols, du Montcenis ou du Grand-Saint-Bernard, empruntant les routes déjà établies. Mais tous ces voyageurs traversaient les Alpes par nécessité, et non pour le plaisir ou l’exploration, en témoigne la prière du moine anglais John de Bremble au col du Grand-Saint-Bernard en 1188 :
« Seigneur, rends-moi à mes frères, pour que je puisse leur dire de ne jamais venir en ce lieu de tourments » »


« En revanche, contrairement à l’Antiquité, la montagne durant le Moyen-Age ne fut plus seulement un lieu de passage qu’il fallait traverser le plus vite possible, mais devint aussi un lieu choisi par des communautés, religieuses ou non, pour s’installer notamment sur les contreforts des montagnes, ou du moins dans des espaces montagneux.  » Grégoire Besson. Les Alpes au Moyen-âge

le repos des braves


3/ de 1550 à 1850

« Après la période de recul des glaciers du moyen-âge, on va assister à une nouvelle phase de refroidissement plus connue sous le terme de « Petit Age de Glace ». Celui-ci correspond à une période allant de 1550 à environ 1850. Du bas, la population contemple ces montagnes et ces glaciers d’un air plutôt effrayé. Ainsi on retrouve de nombreuses légendes qui révèlent la peur de ces populations face à ces géants recouverts d’une couche éclatante de blancheur. En effet, les habitants des vallées étaient effrayés par les désastres que causaient la glace mais surtout la neige (avalanches). Les sommets eux aussi faisaient peur ; en effet, ils avaient des appellations symptomatiques comme Mont Maudit (4465m), Aiguilles du Diable, Grandes Rocheuses, Corne du Diable, dent du Géant, etc… » Archives communales de Chamonix

de Montruard / Modane à Grande-Croix-Montcenis
à la montée…

Ce diaporama nécessite JavaScript.


4/ Les monts sublimes de Rousseau

Dans ses Confessions, publiées en 1782, Jean-Jacques Rousseau promène son enthousiasme sur les cimes autour de Chambéry : «Jamais pays de plaine, quelque beau qu’il fût, ne parut tel à mes yeux. Il me faut des torrents, des rochers, des sapins, des bois noirs, des montagnes, des chemins raboteux à monter et à descendre, des précipices à mes côtés, qui me fassent bien peur. » Le philosophe pionnier de la randonnée pédestre est parfaitement dans l’air de son temps. Depuis la visite en 1741 de la mer de Glace au-dessus de Chamonix par le Britannique William Windham, les récits de voyages alpestres fleurissent et bouleversent le regard sur la montagne qui, pendant des siècles, a fait peur car perçue comme un monde hostile.

Le Bonheur ici passe par le portable…
Numéro très travaillé du CLOWN DOM

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Rousseau reprend également la thématique chère aux humanistes de la Renaissance, sur le bien être en montagne et les effets bénéfiques de l’altitude et de la nature alpestre sur l’âme et l’esprit : « Ce fut-là que je démêlais sensiblement dans la pureté de l’air où je me trouvais la véritable cause du changement de mon humeur, et du retour de cette paix intérieure que j’avais perdu depuis si longtemps. En effet, c’est une impression générale qu’éprouvent tous les hommes, quoiqu’ils ne l’observent pas tous, que sur les hautes montagnes, où l’air est pur et subtil, on se sent plus de facilité dans la respiration, plus de légèreté dans le corps, plus de sérénité dans l’esprit ; les plaisirs y sont moins ardents, les passions plus modérées. Les méditations y prennent je ne sais quel caractère grand et sublime, proportionné aux objets qui nous frappent ; je ne sais quelle volupté tranquille qui n’a rien d’âcre ni de sensuel. Il semble qu’en s’élevant au-dessus du séjour des hommes on y laisse tous les sentiments bas et terrestres, et qu’à mesure qu’on approche des régions éthérées, l’âme contracte quelque chose de leur inaltérable pureté. » Jean-Jacques Rousseau : Il me faut des précipices à mes côtés.

de Montruard / Modane à Grande-Croix-Montcenis
à la descente…

Ce diaporama nécessite JavaScript.



5/ du 17ème au 20ème siècle, la mue d’Affreux en Sublimes

« J’aimerais beaucoup les Alpes s’il n’y avait pas les montagnes ». Claire-Eliane Engel.
Un recueil de textes est paru dans les années 1930, il permet d’avoir un large panorama de la littérature de montagne au fil des siècles. Pour marquer la nette coupure dans la perception que l’homme a de la montagne, les auteurs ont scindé cette anthologie en deux tomes : le premier  » Ces monts affreux… » va du 17ème au tout début du 19ème siècle : la montagne y est ressentie essentiellement comme un obstacle, un lieu angoissant et dangereux ; le second « Ces monts sublimes… », couvre le 19ème siècle : la montagne s’apprivoise et se laisse vaincre. C-E. Engel et Ch. Vallot : Des monts affreux … aux monts sublimes…

de Grande-Croix-Montcenis à Susa…

Ce diaporama nécessite JavaScript.


Un lilliputien dans ces immensités… Oui, par moment c’est sublime !

Toutefois cette montagne que je redoute me dope, m’enflamme, m’excite, me stimule. Je ne sais d’où vient cette pulsation, ce rythme insufflé à mes jambes, ce souffle injecté dans mes poumons, ce besoin que mon esprit et mon corps ont de vouloir se transcender. Mais j’avale ces difficultés avec gourmandise, voire avec voracité. L’environnement qui un moment plus tôt me désolait est sublimé, je me prends pour un brave, je deviens un géant, je suis un héros. Je suis… Thorïn le chef des nains de Tolkien…
« Alors, quelque chose de Tolkien s’éveilla en lui, et il souhaita aller voir les grandes montagnes, entendre les pins et les cascades, explorer les cavernes et porter une épée au lieu d’une canne…
Quand ils parvinrent au sommet, menant leurs poneys, ils s’aperçurent que les hautes montagnes étaient descendues tout près d’eux. Le pied de la plus proche semblait n’être qu’à une petite journée de trajet. Elle avait un aspect sombre et lugubre, malgré des plaques de soleil sur ses flancs bruns, et derrière ses contreforts brillaient les cimes neigeuses.
– Est-ce là La Montagne ? demanda Bilbo d’une voix grave, la contemplant avec des yeux ronds.
Il n’avait jamais rien vu d’aussi grand… »

l’Italie est là…

Ce diaporama nécessite JavaScript.


SALVE, CIAO, BUONGIORNO !!!

Nous posons nos pieds en Italie avec Antonio Castrignanò
musicien et compositeur italien originaire de la région des Pouilles
dans MULA PIETRA


Nos hébergeurs d’un soir…
Deux personnes charmantes Odile et René nous accueillent dans leur adorable petit chalet de montagne de Montruard, des militants associatifs. Une soirée où nous avons beaucoup échangé et évoqué les voyages. Des voyageurs tous les deux.

Entrée majestueuse…

Entrée solennelle…

Entrée majestueuse, solennelle et superbe…
dans SUSA

Ce diaporama nécessite JavaScript.


La Vie théâtralisée de Francesco !

Acte II, scène 3

En fond de scène un immense Tau, la croix de Saint-François, assise près de la croix Dame Pauvreté, dressée au centre de la scène une estrade de bois, au centre Francesco, à gauche Bernard. En bas de la scène .Guido, Pietro, Pica. Guido monte sur l’estrade…

Mes Amis les papillons…

Guido : Ainsi donc mon fils, tu veux te mettre au service de Dieu ?

Francesco : Oui, je le veux, à l’instant même. Oui, je le veux, Seigneur de toutes les forces de mon âme. Elle est si bien remplie par l’amour des pauvres hommes qu’il n’y a plus de place en elle pour le moindre désir, ni je l’espère, pour la moindre faiblesse.

Bernardone et Dame Pica se détournent, Bernard tombe à genoux…

Bernardone : Je le maudis… Je le maudis…

Dame Pica : Mon petit Francesco… Mon petit Francesco…

Guido : Seigneur tout puissant, vous n’oublierez pas, le grand sacrifice que vous font en ce moment un pauvre homme et une pauvre femme.

Francesco commence à se dévêtir.

Guido : Que fais-tu Francesco ?

Francesco : Je vais rendre à mon père le vêtement que je tiens de lui

Sans un mot il donne son ballot d’habits à Dame Pauvreté qui s’est levée, elle le donne à Bernardone, puis va récupérer au pied de la croix un minable manteau de bure abandonné par quelque manant avec une longue corde blanche.

Francesco : Me voici nu devant le Seigneur. Désormais, je n’appellerai plus père le nommé Pietro di Bernardone; je n’ai plus qu’un seul père, mon Père qui est aux cieux !

Pica : Nous voici seuls, mon pauvre homme…

Bernardone : Je le maudis… Je le maudis…

Dame Pauvreté lui donne le manteau de bure, qu’il enfile, il attache la corde à sa taille. Et puis plus rien… La foule qui était arrivée doucement pour observer la scène est interdite. Francesco fend la foule qui s’écarte à son passage… Un quidam lui tend une besace, un autre des souliers, un troisième un bâton.
Il les regarde chacun, avec un regard profond et d’une grande douceur, mais refuse leur offrande. Puis il continue son chemin, suivi par Bernard et Dame Pauvreté.

Mes Amies les fleurs…

Bernardone : Comme il est dur, comme il est dur !

Pica : Pas même un regard, un dernier baiser!

(à suivre…)



« La marche
est une forme élémentaire de résistance, de retrouvailles avec le monde »
par David Le Breton, auteur de
« Marcher. Éloge des chemins et de la lenteur  » (Métailié 2012).

La marche est un éloge de la lenteur

« Loin des impératifs de vitesse, de rendement, d’efficacité, une randonnée est un éloge de la lenteur, de l’amitié, de la conversation, de l’inutile. Il ne s’agit plus d’être pris par le temps mais de prendre son temps.

Aujourd’hui, les sentiers abondent de flâneurs qui cheminent à leur guise, à leur pas, en leur temps, en conversant paisiblement ou en méditant le nez au vent. Ils ont retrouvé une sorte de mouvement de respiration, ils vivent dans le rythme du monde, à hauteur de leur existence. Ils se sentent infiniment vivants. C’est pourquoi aussi la marche est une forme élémentaire de résistance, de retrouvailles avec le monde.

La marche a le pouvoir de rompre une histoire personnelle douloureuse ou en porte-à-faux. Les expériences à ce propos sont innombrables. Elle est parfois un outil de choix pour des malades atteints, par exemple, de cancer, de sclérose en plaques, ou pour des personnes traversant une période de désarroi personnel après une séparation, un deuil, le chômage, ou la dépression, la perte du goût de vivre. »


Les prochains articles :
le PIEMONT de Susa à Campo Ligure
La LIGURIE de Campo Ligure à Aulla
et peut-être une partie de la TOSCANE de Aulla à…
vers le mois de Mai.

à bientôt…

24 réflexions au sujet de « Les ALPES – les Monts affreux »

  1. Trop mignon ce lilliputien qui laisse sa lilliputienne l’embarquer dans de telles aventures !
    Pour moi, tu serais plutôt « Gulliver », je n’écoute pas vraiment tes angoisses, je me sens protégé par ce soit disant lilliputien que tu dis être et qui prépare tout pour que ce voyage soit merveilleux.
    Avec Babeth, nous nous reposons entièrement sur toi.
    Merci pour ces préparatifs, ces récits et vivement la suite …

    J’aime

    • Hello la lilliputienne,
      Si je comprends bien tu veux t’embarquer dans de nouvelles aventures au pays fantastique de Lilliput, qu’on appellerait « le Nouveau voyage de Gulliver »… C’est d’accord. Mais tu sais petite lilliputienne, un lilliputien c’est vraiment petit, petit tout petit…


      On fixe le départ pour quand ???
      Gililliputien

      Aimé par 1 personne

  2. Oui vivement la suite ! C’est à chaque fois un bout de chemin fait avec vous trois.
    Trop joli ce papillon bleu et gris, sais-tu son nom ?
    Et j’attends aussi tjs le « Francesco théâtralisé »… je l’imagine très bien.
    Bizz à vous trois, O*

    J’aime

    • Et la voilà la très chère O*,
      Là voilà revenue, on l’attendait et elle est là, toujours présente, toujours fidèle au poste…
      Là pour titiller, là pour encourager pour montrer qu’on est pas seul avec nos photos, nos mots parfois trop longs, pas suffisamment précis, là pour mettre un accent, là pour retirer une virgule, là pour te dire t’as vu je l’ai lu ce passage, je l’ai vue cette photo, tu voulais les camoufler et bien… raté !!!
      Merci pour cet antépénultième commentaire puisque la suite arrivera vers mai, comme une fleur que nous t’offrirons pour le nouveau printemps !!!
      Le joli petit bleu est un Argus bleu ou Azuré commun ou Azuré de la Bugrane (Polyommatus icarus), un insecte lépidoptère de la famille des Lycaenidae…
      Allez juste pour le fun et pour toi… avec nos baisers les plus doux. Gil&Dom

      J’aime

  3. Trop beau tout…..ces montagnes à respirer par les yeux, horreur et merveille
    Envie d’aller toujours plus haut pour voir le monde à l’infini si grand.
    Les chemins creux ont leur charme aussi, une pierre plus ronde,une mousse plus verte,un bruissement….
    Mais à vous voir c’est vraiment trop dur pour ma mécanique jamais entretenue
    Alors marchez ,marchez, encore les amis………et raconte encore et encore.
    Bises
    Christiane

    J’aime

    • Chère Christiane,

      Merci pour ce délicieux retour sur notre travail de Titans (petit rappel : divinités du début, début : fils d’Ouranos (le Ciel) et de Gaiä (la Terre))… Même le Romain Aurelius Victor au IVe siècle en avait peur: « Tout un monde de Titans prêts à se lever contre vous, à vous saisir, à vous réduire en poussière. » en parlant des Alpes…Déjà les envahisseurs n’avaient pas de couilles…
      Mais pour nous, comme pour toi les travaux de Titans ne sont pas pour nous déplaire, nous sommes bien des Enfants du Ciel et de la Terre, que nous aimons, admirons et chérissons tellement…

      Donc à toi maintenant de nous montrez tes travaux de Titans en photos, vidéos et en mots. Pour cette fois nous laisserons les autres maux au placard et ne serons qu’à la beauté de nos réalisations…

      A bientôt Camarade Titan…
      Tes sœur et frère Titan, Gil&Dom

      J’aime

  4. Chers Domi et Gilles,

    Oui, le mot est bien choisi, nous sommes des Lilliputiens face à ces cimes inaccessibles…
    Bravo pour votre formidable épopée que vous nous faites partager avec mille délices même si, à plusieurs reprises, j’ai eu des frissons, ayant moi aussi le vertige et pas qu’un peu….je n’aurais pas pu avancer avec le ravin si proche…
    Quel courage et quelle victoire sur soi ! Bravissimo aux marcheurs solognots !

    Bisous
    Nelly et Jean-Claude

    J’aime

    • Chère Nelly et cher Jean-Claude,

      J’aime beaucoup votre terminologie d’épopée
      « Long poème empreint de merveilleux et narrant les aventures d’un héros ou célébrant un grand fait. » qui n’est pas sans évoquer pour moi des écritures que j’apprécie beaucoup comme l’Iliade et l’Odyssée, la Divine Comédie, les écrits de Victor Hugo, de Voltaire, etc…
      En tout cas c’est comme cela que nous concevons notre « Voyage d’Assise » et la réalisation de notre « Blog », comme un long poème, comme une aventure fabuleuse, comme une histoire extraordinaire et sublime… Où le merveilleux côtoie l’humain, où la vie côtoie les splendeurs de notre univers, où l’extraordinaire côtoie le trivial… Effectivement un long poème, un vaste récit qui exalte notre sentiment d’amour de la nature et des humains…
      Mais tout cela en essayant de rester dans une grande simplicité, avec le plus de modestie et d’humilité possible…

      Merci encore pour votre commentaire.

      Les Marcheurs Solognots,
      Gil&Dom

      J’aime

  5. Dear Gil and Dom

    Though I do not send you very often I reaction on your mails and blogs I must tell you that I amalways reading them with great interest and admiration. There seems to be no end to your pilgrimage and I sincerely hope that you will stay in great spirit and good health so that you will continue for many years to come.
    I wish you a very merry Christmas and gog fortune and happiness for 2017.
    Warm regards

    Hans
    Pays Bas

    Cher Gil et Dom

    Quoique je ne vous envoie pas très souvent de réaction sur vos courriers électroniques et blogs je dois vous dire que je les lis toujours avec grand intérêt et admiration. Il semble n’y avoir aucune fin à votre pèlerinage et j’espère sincèrement que vous resterez dans le grand esprit et la bonne santé pour que vous continuiez pendant de nombreuses années à venir.
    Je vous souhaite très joyeux Noël et la fortune et le bonheur pour 2017.
    Salutations cordiales

    Hans
    Pays Bas

    J’aime

    • Cher Hans,
      c’est avec un infini plaisir que nous lisons tes commentaires…
      Nous espérons aussi que tu continues à marcher sur ces fabuleux chemins de notre très belle Europe. Les voies (voix) y sont infinis je pense. Nous t’envoyons ainsi qu’à ton épouse nos plus amicales pensées. Que 2017 vous trouve en bonne santé, avec la force et l’envie de continuer longtemps vos pérégrinations et vos activités. Nous vous embrassons. Gil&Dom

      Beste Hans,
      het is met een oneindige plezier dat we lezen je comments …
      We hopen ook dat u doorloopt(werk) op deze prachtige paden(wegen) van onze zeer mooie Europa. Manieren (voices)((stemmen) zijn er oneindig geloof ik. Wij dus stuur je dat aan uw echtgenote onze meest vriendelijke gedachten. Dat op 2017 constateert u gezond, met de kracht en de wil(envy) te gaan voor een lange tijd uw omzwervingen en uw activiteiten.
      We kiss(omarmen). Gil*Dom

      J’aime

  6. Bonjour,
    J’espère que vous allez bien, merci pour tous vos envois. Auriez-vous dans vos tablettes une photo d’un pèlerin sous la pluie ? Marie en a besoin pour illustrer un document.
    Passez de bonnes fêtes de Noël.
    Amicalement
    Gisèle

    J’aime

    • Bonjour Gisèle,
      Merci de faire le lien avec Marie…
      Des photos sous la pluie… Malheureusement, ce n’est pas ce qui manque…
      Amicalement,
      en transmettant nos chaleureuses amitiés à Marie,
      Gil&Dom

      J’aime

  7. Merci beaucoup. Je reçois depuis pas mal de temps vos messages, sans doute sur une autre adresse mail. J’en profite pour vous féliciter pour la qualité de vos diaporamas.
    Bonne continuation et belles fêtes de fin d’année.

    Pax et Bonum

    Dominique Olislaeger

    Association Chemins d’Assise
    http://www.chemindassise.org

    J’aime

    • Dominique,

      Merci pour ce retour qui nous touche.
      Effectivement vous faites partie de notre liste de diffusion Chemin d’Assise. Cela nous semble normal et important d’informer l’association de notre avancée sur l’itinéraire qu’elle nous conseille.
      Nous profitons de l’occasion pour vous remercier et vous féliciter pour la création et l’organisation autour de cette voie. Balisage, hébergement, itinéraire emprunté, topo-guide, tout nous convient et nous satisfait. Nous admirons le travail réalisé et nous estimons à sa juste valeur la charge de travail qu’il a fallu et qu’il faut dégager pour arriver à ce résultat si positif…. MERCI.
      Nous vous souhaitons une agréable fin d’année et une année 2017 remplie de bonheur…
      Très cordialement,
      Gilles&Dominique Pajon

      J’aime

    • Bonjour Jean-Marie,
      Merci pour ce retour, qui nous fait un énorme plaisir…
      Pour vous, vous repartirez de San Miniato, vers Assise. Pour nous, nous repartirons de Susa…vers Monzone au printemps et nous terminerons le dernier tronçon vers septembre.

      Nous sommes déjà passés à San Miniato Basso, lors de notre pérégrination sur la Via Francigena, entre Briançon et Rome… San Miniato Alto qui jouxte San Miniato Basso est une ville superbement moyenâgeuse, vous y passerez surement… Je vous mets le lien pour vous rendre sur notre blog de San Miniato Alto : https://pajonviafrancigena.wordpress.com/2014/09/23/la-toscane-secondo/

      Très cordialement,
      Gil&Dom

      J’aime

  8. Cari Gil e Dom…
    Vi ringrazio molto per tutto quello che mi avete fatto condividere ,
    Ho seguito con particolare interesse le vostre ultime mail, le Chamin d’Assise,
    spero di poterlo fare un giorno,
    se potete mandarmi informazioni utili per questo cammino, ne sarei grato.
    Vi auguro un felice Natale , che l’ AMORE vi accompagni sempre…
    Paolo…

    J’aime

    • Cher Paolo,
      C’est avec un grand plaisir que nous recevons ce courrier… nous pensons souvent à toi en parlant de la Via Francigena et des bons moments que nous avons vécus ensemble, un vrai plaisir.
      Pour le moment sur le Chemin d’Assise nous n’avons fait que la partie française jusqu’à Susa. Nous ferons la partie italienne en 2017.
      Le Chemin d’Assise est une voie très intéressante : le trajet, les régions traversées, le balisage bien entretenu et l’hébergement chez les habitants. Nous t’envoyons en pièce jointe le trajet proposé par l’association CHEMIN d’ASSISE. Il faudra que tu deviennes adhérent de cette association et ils t’enverront : les topo guides, les cartes et les listes de contacts pour les hébergements… CHEMIN D’ASSISE : http://chemindassise.org/fr/accueil/ … c’est en Italien.
      Tu pourras regarder dans notre blog les endroits où nous avons été hébergés, et nous recontacter pour plus d’informations…
      PAX et BONUM pour 2017 !!!
      Très cordialement nous t’embrassons.
      Gil&Dom

      J’aime

  9. Dear Gils and Dom,

    Thanks so much for your greetings. We have so much enjoyed the blogs of your travels this year. The Assissi Way certainly is going to be added to our list of future possibilities! We also saw that you had started the other end of the Via Francigena from Canterbury to Dover. Do you plan to continue that from Calais to the Grand St. Bernard? I ask particularly since we hope to do that in April/May of 2017. Did you do any research on the route or do you have any French suggestions of how/if it should be done?
    We have not walked much this year although we walked across Scotland and up the Outer Hebrides in May. It was very beautiful but lacked good way-marking and had expensive accommodation. We spent a month, not walking, in Ecuador and Peru in October and although it was certainly very interesting, we yearn for Europe in 2017!

    Hope you have a great holiday season and continued wonderful walking.
    David and Sue

    J’aime

    • Chers David & Sue,
      Merci pour ce courrier et vos souhaits pour l’année 2017, qui nous font très chaud au cœur où nous voyons que vous suivez toujours nos périples… Effectivement le Chemin d’Assise est une voie très intéressante que nous vous conseillons. Paolo, je ne sais pas si vous l’aviez rencontré sur la Via Francigena, vient de nous demander des conseils, car il a envie de la faire…
      Concernant la Via Francigena de Calais au Grand Saint Bernard, nous n’avons pas encore organisé notre voyage, mais nous avons des références de topo guides que nous vous communiquons :
      . 1/ La Via Francigena / LightFoot Guide to the Via Francigena Canterbury to Besançon Editions : Paul Chinn & Babette Gallard : http://pilgrimagepublications.com/pp_2014/product/lightfoot-guide-to-the-via-francigena-canterbury-to-besancon/
      . 2/ La Via Francigena in Pas de Calais : https://boutique.ffrandonnee.fr/la-via-francigena-%C3%A0-travers-le-pas-de-calais

      Nous serons sur le Chemin d’Assise à partir de Susa en Italie, vers le mois d’avril et nous terminerons vers le mois de septembre pour la fin de notre pérégrination…

      PAX et BONUM pour 2017.
      Amicalement, en espérant que ce courrier vous trouvera en pleine forme pour recommencer vos marches européennes…
      Nous vous embrassons,
      Gil&Dom

      J’aime

  10. Si petite que je suis devant les montagnes, elles m’inspirent en les contemplant : je me retrouve infiniment petite mais infiniment vivante. Une fleur, un papillon,la beauté du paysage, tout cela nous renvoie à la beauté de la création de ce monde si beau et que nous avons du mal à respecter.
    Merci pour toutes ces images et textes qui nous rappellent les échanges chaleureux que nous avons eu un soir d’été autour d’un « soufflé » à Montruard!!
    Belle année à tous les trois et « bon route  » sur les terres italiennes jusqu’à Assise
    nous vous embrassons Odile et René

    J’aime

    • Chers Odile et René,
      C’est toujours avec un grand plaisir que nous recevons de vos nouvelles…
      Nous gardons effectivement un très bon souvenir de votre accueil, des nombreux échanges que nous avons eu avec vous et du superbe soufflé « à la mode Odile » qui n’est pas du tout la mienne mais qui marche parfaitement bien… aussi.
      J’aime beaucoup ce rapport à la montagne « infiniment petite, mais infiniment vivante »… C’est véritablement ce que nous ressentons avec Dominique : cette énergie, cette force vitale, primaire qui nous mène paradoxalement à notre taille de lilliputien. Les Mystères de notre Vie de microbes !
      Nous reprendrons notre marche au mois d’avril pour atteindre la Toscane puis nous terminerons le chemin à l’automne, la pérégrination sera bouclée.
      PAX & BONUM
      Nous vous embrassons, Gil&Dom

      J’aime

Répondre à gdpajon Annuler la réponse.